Édition du mardi 19 février 2019
Le ralentissement des dépenses d'aide sociale des départements confirmé en 2017
En 2017, le ralentissement des dépenses totales d’aide sociale des conseils départementaux s’est confirmée, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans sa dernière étude publiée la semaine dernière.
Ces dépenses « nettes des recouvrements, récupérations et remboursements » se sont ainsi élevées à 37,5 milliards d’euros, soit une légère hausse de 0,4 % en euros constants par rapport à 2016. Pour les auteurs de l’étude, il y a donc bien « un net infléchissement de l’augmentation des dépenses sociales des départements » et rappellent toutefois que l’augmentation avait été de 8,6 % depuis 2013.
En euros constants, une baisse des dépenses liées au RSA
Parmi ces dépenses, 11,6 milliards d’euros ont été consacrés aux dépenses nettes d’allocations et d’insertion liées au revenu de solidarité active (RSA). Celles-ci ont baissé de 1,4 % en euros constants par rapport à 2016, après une hausse de 5,3 % en moyenne par an entre 2013 et 2016.
« Le versement des allocations représente 91 % des dépenses brutes, soit 10,8 milliards d’euros, et diminue de 0,4 % (en euros constants) par rapport à 2016. Cette évolution s’explique par la baisse de 2,4 % du nombre moyen d’allocataires entre 2016 et 2017. L’effet est toutefois atténué par les revalorisations du montant de l’allocation intervenues en 2017 », rappellent les auteurs de l’étude qui notent que, « au total, et contrairement aux années précédentes, les dépenses liées au RSA contribuent donc négativement en 2017 à l’évolution des dépenses brutes totales d’aide sociale (-35 %) ».
Les dépenses liées au RSA représentaient ainsi le premier poste des dépenses (31 %) d’aide sociale, devant celles destinées à l’enfance (ASE) et aux personnes handicapées (21 % chacune). « Dans ces deux domaines, les dépenses ont crû chacune modérément, de 1,4 % en euros constants en 2017 », explique l’étude.
Les dépenses nettes d’aide sociale destinées aux personnes âgées en ont représenté 19 % (7,3 milliards d’euros) et ont également été en hausse de 1,5 % entre 2016 et 2017. Enfin, les dépenses de personnel, des services communs et d’autres interventions sociales y ont contribué à hauteur de 8 %.
Télécharger l’étude.
Ces dépenses « nettes des recouvrements, récupérations et remboursements » se sont ainsi élevées à 37,5 milliards d’euros, soit une légère hausse de 0,4 % en euros constants par rapport à 2016. Pour les auteurs de l’étude, il y a donc bien « un net infléchissement de l’augmentation des dépenses sociales des départements » et rappellent toutefois que l’augmentation avait été de 8,6 % depuis 2013.
En euros constants, une baisse des dépenses liées au RSA
Parmi ces dépenses, 11,6 milliards d’euros ont été consacrés aux dépenses nettes d’allocations et d’insertion liées au revenu de solidarité active (RSA). Celles-ci ont baissé de 1,4 % en euros constants par rapport à 2016, après une hausse de 5,3 % en moyenne par an entre 2013 et 2016.
« Le versement des allocations représente 91 % des dépenses brutes, soit 10,8 milliards d’euros, et diminue de 0,4 % (en euros constants) par rapport à 2016. Cette évolution s’explique par la baisse de 2,4 % du nombre moyen d’allocataires entre 2016 et 2017. L’effet est toutefois atténué par les revalorisations du montant de l’allocation intervenues en 2017 », rappellent les auteurs de l’étude qui notent que, « au total, et contrairement aux années précédentes, les dépenses liées au RSA contribuent donc négativement en 2017 à l’évolution des dépenses brutes totales d’aide sociale (-35 %) ».
Les dépenses liées au RSA représentaient ainsi le premier poste des dépenses (31 %) d’aide sociale, devant celles destinées à l’enfance (ASE) et aux personnes handicapées (21 % chacune). « Dans ces deux domaines, les dépenses ont crû chacune modérément, de 1,4 % en euros constants en 2017 », explique l’étude.
Les dépenses nettes d’aide sociale destinées aux personnes âgées en ont représenté 19 % (7,3 milliards d’euros) et ont également été en hausse de 1,5 % entre 2016 et 2017. Enfin, les dépenses de personnel, des services communs et d’autres interventions sociales y ont contribué à hauteur de 8 %.
A.W.
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